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Zoom sur... Elisabeth Camirand


Courand décembre 2015, Elisabeth Camirand m'a contacté par messagerie privée pour me faire découvrir le premier tome de sa saga : Kaïsha, l'enfant des trois mondes. C'est avec grand plaisir, suite après avoir lu le résumé que je me suis lancée dans l'aventure en Janvier pour découvrir son univers.

Suite à ma lecture, Elisabeth m'a accordé un petit interview pour en savoir plus sur elle-même mais également sur l'univers de Kaïsha. Vous pouvez découvrir mon avis sur le premier tome de la saga, ici et ici.


• D'où vous est venu l'idée de Kaïsha ? Parce que c'est une histoire véritablement incroyable et unique ! En fait, j'ai crée l'univers des 5 nations bien avant Kaïsha. C'est durant un cours d'histoire, alors que j'avais 19 ans, que j'ai été frappée par l'incroyable influence du climat sur le développement des différentes cultures qui existent sur terre. Vous ne trouverez pas le même type de culture, ni de valeurs ou de comportements chez une personne habitant un pays nordique que chez une personne habitant une région tropicale. Notre climat forge notre manière d'être et d'appréhender le monde.


Ainsi, en réfléchissant à cela, j'ai commencé à imaginer un monde où les climats seraient radicalement opposés, créant du même coup des cultures extrêmement différentes. Les 5 nations sont ainsi nées.


Par la suite, je me suis amusée à imaginer un contexte complètement unique, où ces peuples, bien qu'opposés en tout, n'auraient jamais songé à s'attaquer, puisque le concept même de "Guerre" leur serait étranger. J'ai commencé à explorer les conséquences d'un tel système et l'ensemble de l'univers s'est lentement bâti autour de ces principes.


Finalement je me suis demandé : Mais que se passerait-il si des personnes de deux nations se rencontraient et avaient un enfant ? Il m'apparaîssait naturel que dans ce monde d'intolérance, ces enfants seraient les plus marginalisés de tous.

C'est à ce moment que Kaïsha a pour la première fois germée dans mon esprit. Et son histoire s'est développée avec elle.


• Combien de temps cela vous a prit pour véritablement construire Kaïsha et son univers ? Car comme vous l'avez dit précédemment, vous y aviez déjà songé à 19 ans.


Le développement de l'univers de Kaïsha s'est fait assez rapidement. En quelques semaines, j'avais les bases culturelles pour chaque nation et une ébauche de la carte du monde dessinée. Des amis m'ont énormément aidé dans ce processus en me posant une multitude de questions. Des plus simples du genre "Qui est le dirigeant de chaque nation ?", "Quel est leur système politique ?" ou encore "Quels sont leurs rites funéraires ?". Ce qui m'a obligé (Pour le mieux !) à développer chaque nation dans les moindre détails. J'ai commencé à élaborer le plan de la série peu de temps après, et je me suis lancée dans l'écriture, peut-être, un ou deux mois plus tard. Mais il faut dire qu'en écrivant, l'univers et l'histoire, on continue de développer, alors officiellement, j'ai commencé à écrire à 19 ans, mais je n'ai pas arrêté depuis de complexifier l'histoire et l'univers, de revenir en arrière et d'apporter des changements, jusqu'au jour où le premier tome a été terminé et prêt à être publié.


• Concernant votre histoire d'un point de vue plus personnel, avez-vous essayer de dénoncer quelque choses ? Les différentes cultures du monde et leurs politiques, par exemple. Ou essayez-vous, au contraire, de n'émettre aucune opinion personnelle ?


Je n'ai pas commencé cette série avec une moral particulière en tête. Je voulais vraiment explorer ce monde qui me fascinait, et suivre l'histoire de cette petite fille dans ce monde où tout semble lui être opposé. C'est sûr que de par la nature même de Kaïsha, les thématiques de l'intolérance et du mépris face à ce qui nous est étranger et face à ce que nous ne comprenons pas se sont rapidement imposées. J'ai abordé ces thématiques d'une manière qui, je l'espère, a permis de montrer plusieurs côtés d'une même médaille. Je ne cherche pas à imposer une certaine vision à mes lecteurs, je voulais plutôt leur laisser tirer leur propre interprétation de l'histoire de Kaïsha et de son évolution. Au final, je crois que la seule chose que ma série dénonce est la facilité avec laquelle la peur et l'ignorance peuvent voiler notre jugement et nous mener vers la haine.

Mais malgré ces sombres termes, je crois que l'histoire de Kaïsha en est une résilience de bravoure et d'espoir, et j'espère que c'est ce qui transparaît pour mes lecteurs.


• Je sais que le troisième tome est prévu en octobre 2016, si tout ce passe bien. Sera-t-il le dernier tome de la saga ?


Il devait l'être. [rire] Le tome 3 sort en effet cet automne, et il devait être le dernier de la série, selon mon plan initial. Mais alors que j'écrivais le deuxième tome, je me suis rendue compte que j'avais bien trop de matière à écrire et d'histoires à élaborer pour pouvoir conclure l'aventure en trois tomes (Sérieusement, il aurait fait plus de 1000 pages !). J'ai donc dû réviser mes plans et la série comptera finalement quatre tomes. Je suis en train de rédiger le quatrième au moment où nous nous parlons. • Pensez-vous écrire autre chose après Kaïsha ?


Pour le moment, pour être franche, je risque de me concentrer sur mon doctorat en psychologie, que je fais présentement. Je n'ai pas de plan particulier du côté de l'écriture, mais je ne ferme la porte à aucune option. [sourire]

J'ai encore une douzaine d'ébauche de romans qui traînent encore dans mon ordinateur, peut-être m'amuserai-je à en revisiter quelques-uns ! • Votre livre est publié dans quel pays ?


De ce que je sais, pour le moment, je suis publiée au Canada et en Europe, dans les pays francophones (France, Belgique et Suisse). Mais grâce à la magiedes magasins en ligne du type AMAZON, je suis disponible partout dans le monde. • Un dernier mot pour vos lecteurs ? Hum, mon dernier mot serait ceci : À vous tous qui aimez plonger dans les univers fascinants que nous offre la lecture, je vous souhaite de faire un voyage unique à travers les cinq nations et j'espère que Kaïsha trouvera sa place dans votre imaginaire. Si vous lui en laissez la chance, elle vous entraînera dans une aventure extraordinaire. [sourire] Merci à Elisabeth Camirand pour sa participation et sa gentillesse. N'hésitez pas à découvrir sa saga, car pour avoir lu le premier tome, je suis tombée amoureuse de l'univers.

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